Je suis à Bali entrain de voyager, de méditer et d’écrire un deuxième livre. Je viens d’apprendre à me servir d’Insta. Et j’ai senti monter en moi l’envie de ne publier qu’une réalité tronquée de mon voyage. L’option carte postale. Mais d’où vient ce besoin de se faire mutuellement croire que nos vies sont idylliques? Est ce que ça fait de nous des gens plus aimables? Plus admirables? Est ce qu’une prof de méditation doit toujours avoir l’air zen? Est ce que mon voyage sera plus digne d’intérêt si j’arrive à vous faire croire qu’il n’est que lagon bleu et cocotiers?

Mon intuition me dit que nous faisons fausse route. C’est d’ailleurs ce que prouvent les nombreux courriers de lecteurs reçus depuis la publication de mon livre Pas Sage! Un ami l’a qualifié d’apologie de la loose. Et il a raison. J’y partage en toute transparence, mes pu…de galères sur le chemin de la méditation, et de la vie. Pourquoi? Bah parce que je m’étais fixée une ligne d’authenticité. Et que l’authenticité, ça fait que tous les gens imparfaits comme vous et moi peuvent enfin respirer et être rassurés: OUI C EST NORMAL QUE NOS VIES NE RESSEMBLENT PAS A DES CARTES POSTALES. Sinon c’est plus une vie, c’est du papier figé. Et c’est la garantie qu’on va bien se faire ch#**.

A l’encontre de la réalité tronquée que veulent nous faire gober les réseaux sociaux, et qui me tente aussi parfois, je vais donc essayer de toujours vous montrer les coulisses de la méditation, l’envers du décor.

Et je suis sure que cela n’enlèvera rien à la beauté du voyage. Bien au contraire.